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SlaveOne - L'interview sur les détails du prochain album !


SlaveOne groupe né de l'esprit de Seb revient le 24 janvier avec un nouvel album, l'occasion de cet entretien pour en savoir un peu plus ....

Salut , "Omega Disciples" votre second album sortira le 24 janvier prochain sur le label Dolorem Records, quels sont les retours que tu as pu recevoir de la part des fans ou médias qui ont pu entendre des extraits ?
Salut Frantz, pour l’instant nous avons peu de recul quant au premier extrait « Lightless Perspectives », il a été rendu publique il y a environ une semaine. Globalement, les retours sont assez positifs. Nous avons eu de nombreux messages d’encouragement. Les gens sont surpris par le virage que notre musique a pris mais semblent assez curieux à ce sujet . Nous attendons la sortie du second extrait, début janvier, pour juger complètement de l’impact qu’aura « Omega Disciples ». 
Trois ans séparent votre dernière sortie de l'EP "An Abstract and Metaphysical Approach to Deceit" à "Omega Disciples", y a-t-il eu des évolutions majeurs au niveau du style musical pratiqué ?

Deux ans et demi  plus exactement. L’évolution majeure est notre façon de composer qui a été repensée. Même si je reste le principal compositeur du groupe, Nico(guitariste) s’est beaucoup plus impliqué. Nous avons travaillé les harmonies de chaque riff ensemble mais de façon beaucoup moins réfléchie, plus spontanée.
Des compositions plus accessibles, à la structure moins alambiquée en ressortent. Étonnamment, on s’est retrouvée avec des harmonies pus dissonantes, un travail de guitare plus recherché alors que le temps consacré à leurs compositions a été très largement diminué. 
Les morceaux sont plus directs, bruts et sombres. Nous nous sommes réconciliés avec nos racines death-metal. 
L’autre évolution majeure est le line-up qui après l’enregistrement a été renouvelé. Le line-up actuel ne compte que deux membres ayant enregistré le second album. Un nouveau chanteur et un bassiste à plein temps ont été recrutés. Les répétitions sont très prometteuses et nous avons hâte de fouler les planches.


L'Alpha et l'Oméga, ont une signification religieuse, qui symbolisent l'éternité du Christ comme commencement et fin de tout, peux-tu nous parler plus en détails du thème abordé sur cet album ?
Le thème principal de l’album est la chair, ce qui implique des textes à plusieurs niveaux de lecture. Nous y traitons du questionnement quant au devenir du corps( et donc de l’âme) sous différents points de vue. 
« Lightless Perspectives »  en est l’exemple frappant. C’est un texte très pessimiste. Tout s’arrête abruptement…
« Dissident Flesh » aborde le thème du Sokushinbutsu, précepte élevé au rang d’idéal  par des moine bouddhistes japonais qui aspiraient à se momifier de façon naturelle. Le processus débutait de leur vivant et suivant un protocole très codifié.
24 cas de Sokushinbutsu ont pu être constatés. Un sujet passionnant à traiter.
Comme tu l’as souligné le terme Omega à une forte résonance religieuse. La trilogie formée par les derniers morceaux traite des disciples de l’Oméga, secte imaginaire visant à l’élévation spirituelle par la contrainte physique.
L’instru « Ce que dit la bouche de l’ombre pose l’ambiance générale de façon très pesante. 
« Les disciples de l’Oméga » utilise le champs lexical de la  peinture pour décrire les desseins d’un membre de cette secte.
« Suffocating the stars »décrit l’ascension de ce dernier qu parvient à son but, me devenir que néant et ne faire qu’un avec le vide.

Vous avez des guests sur deux titres de cet album, qui sont-ils et comment avez-vous décidé de qui seraient les invités?
Warchangel de Ritualization et Laurent , ex-Nephren-Ka nous ont gratifiés de deux guests au chant.
Je connais Warchangel depuis environs 20 ans. C’était une évidence de l’inviter au studio pour y enregistrer quelques parties de chant. Je garde un très bon souvenir de cette journée. Il a contribué à renforcer l’aura mystique qui se dégage du titre « Dissident Flesh ».
Quant à Laurent, nous partageons le même label avec son ancien. « Suffocating «  est le morceau le plus incisif de l’album . Son style de chant nous est apparu comme le plus adapté. Il y a même ajouté sa touche personnelle en adaptant le phrasé. 
L'artwork a été confié à Above Chaos, artiste talentueux et très plébiscité en ce moment...
Je suis Vincent depuis quelques temps. Il a réalisé une affiche pour un concert de Svart Crown. On y retrouvait des nuances de couleurs très sobres mais également très frappantes. Je l’ai contacté pour qu’il réalise l’artwork de l’album en lui fournissant les thématiques abordées. Il a eu les mains libres. 
Je suis très satisfait du rendu. On trouve des tons gris et dorés, le tout a un aspect simpliste alors qu’il est extrêmement travaillé. Il s’agit d’une vraie photo en haute définition, pas d’un quelconque montage. Je suis très fier du rendu, sobre et si esthétique. Le rendu sur le digipack est très convaincu. Bref, un artwork qui est une vraie réussite, par un artiste à l’écoute et très inventif.
L'album sortira également en version très limité (25 ex.), que contiendra-t-il ?


Cette box collector est limitée à 25 exemplaires. Le packaging est constitué d’une box orné d’un oméga au laminage doré.  A l’intérieur, nous avons placé le digipack de l’album, un t-shirt, quatre artwork cards de photos spécialement réalisées pour le livret. Elle contient également un buste à l’échelle 1/12 , en résine, réalisé par Gregory Girault, sculpteur et proche du groupe. Le tout est numéroté à la main, est fourni avec un certificat d’authenticité. 
Ce coffret s’inscrit dans une démarche visant à offrir des objets plus travaillés qu’à l’ accoutumée. Le concept semble avoir plu puisque la box s’est retrouvée sold-out en moins d’une heure. 
Le processus d’élaboration a été très chronophage pour certains membres du groupe mais le résultat est à la hauteur de nos espérances.
Vous êtes restés fidèles à votre label qu'est Dolorem Records...


Oui, nous sommes restés fidèles à Dolorem Records. Nous n’avions aucune raison de  démarcher une autre structure. Alex accompagne le groupe depuis ses débuts. Les démos des nouveaux titres lui ont plu. Nous avons donc décidé de poursuivre l’aventure ensemble. 
Nous avons pu bénéficier d’une pressage en digipack avec un livret très travaillé que nous avons élaboré à deux , avec Alex.
Bref, une collaboration qui s’avère efficace et ,espérons-le , sera  fructueuse. 
Est ce que une tournée est prévue après la sortie de "Omega Disciples" afin de le défendre sur scène ?


Une tournée, non. SlaveOne est une trop petite structure pour pouvoir se permettre financièrement une tournée. Un groupe de notre envergure doit payer pour payer. Nous recherchons tout de même activement des dates pour promouvoir cet album. 
Le nouveau line-up va nous permettre de développer l’aspect visuel de nos prestations. Nous y travaillons actuellement et avons hâte de faire découvrir la nouvelle set-list qui a été très largement remaniée. 
Selon des études menées, le meilleur album d'un groupe est souvent le deuxième, tu as un avis sur ça ?

Pas assez de recul sur notre travail, trop auto-critique. Globalement, cet album est  une avancée flagrante au niveau de la prod. Quant aux nouvelles compositions, je laisserai l’auditeur se forger son propre avis. Je ne sais pas si l’album est meilleur que son prédécesseur , mais il est certain qu’il est plus ancré dans un registre death metal, moins technique, repoussant plus sur des ambiances.
A vous de juger !!!
Je te remercie d'avoir répondu à mes questions, comme la tradition du webzine le veut, je te laisse la parole pour finir cette interview ...


Merci à toi, à bientôt sur scène !
Sortie le 24 janvier 2020 sur le label Dolorem Records


Interview avec Gryp du projet de Black metal LITANIE


Salut à toi, pour commencer cette interview, peux-tu présenter Litanie aux lecteurs d'Extreem Sound Webzine ?

Salut Frantz ! Et bien Litanie, créé en 2010, est un projet de Black Metal aussi bien dans son sens spirituel que musical. Je voulais que ce groupe ait réellement une âme, que ça ne soit pas seulement quelques mecs qui jouent ensemble, mais bien quelques esprits, aussi différents pouvaient-ils être, qui communient et engendrent une singularité.
Ayant imaginé l'ensemble de ce que serait le groupe, pour moi l'ambiance et l'imagerie du projet se devaient de suinter une forme de cléricalisme, ce que nous avons entrepris de faire en portant le rôle de Frères apostats ayant choisi de rejeter leur vie complète de moine chrétien pour arpenter un nouveau chemin spirituel sur lequel ils se laisseraient guider par les "forces" qui s'imposeraient d'elles-même.

Dans sa discographie, Litanie compte :
. "Cadavres" sorti en tape en 2011, un split avec Désolation, le projet solo de F. Désolation en auto-production, réédité chez Corkra Productions.
. "In Nomine Humana, Tenebris", sorti premièrement en 2013 chez Unlight Order Productions, et ensuite réédité en 2019 chez Non Posse Mori Records.
. "Ad Absolutam Essentiae", qui devait sortir en 2015, mais qui sortira finalement début 2020 également chez Non Posse Mori Records.

 Litanie dégage quelque chose de très "spirituel" voire même occulte...
En effet, comme nous l'expliquons partout, Litanie est avant tout un projet spirituel, et le fait que tu aies ressenti cela prouve que c'est très sérieux pour nous. Nous ne trichons pas avec ce que nous vivons, de ce fait, nous ne trichons pas dans ce qui transparaît de la musique de Litanie, nous nous laissons porter littéralement par ce que nous vivons aussi bien de commun qu'individuellement dans nos vies spirituelles. Là où tu as pu ressentir quelque chose de certainement plus occulte est tout simplement dans le fait que ce que nous vivons est très personnel, nous-même nous aurions vraiment beaucoup de mal à expliquer rationnellement et clairement certaines expériences.
Tout ce que je peux te dire, c'est que parfois nous vivons, voire subissons des expériences astrales ou juste oniriques profondément marquantes, ce que j'appelle des songes, et qui n'ont rien à voir avec de simples rêves ou cauchemars. Parfois ce sont des expériences dites "paranormales" loin d'être anodines. Et parfois durant certaines périodes, les deux types d'expérience s'associent.
Forcément, cela ne peut que renforcer l'aspect occulte de Litanie.
Simplement, ce projet est une expression musicale de nos vies spirituelles.

Si je ne me trompe, Litanie est un duo; toi (F. Gryp) et F. Désolation, pourquoi ce choix de rester un duo et ne pas renforcer le groupe par des membres supplémentaires ?
Oui nous fonctionnons en duo depuis la sortie du split "Cadavres", non pas par choix au début, mais au fil de ce que nous vivions, des forces qui s'insinuaient dans nos sorties nocturnes, dans nos confrontations avec le monde invisible, dans nos laisser-aller musicaux, dans nos discussions et partages interminables sur nos visions et expériences, etc. il ne nous ait même pas venue l'envie ni le besoin d'intégrer quelqu'un d'autre. Notre duo se suffisait à lui-même.

Mais, par qu'il y a un mais, j'avais décidé d'éteindre Litanie en 2015 pour diverses raisons, et ayant ressenti en 2019 le besoin viscérale de le faire renaître, j'ai exposer à F. Désolation ce que je voyais pour ce nouveau départ, que ce soit dans la façon de composer, du rôle de chacun instrumentalement, de ma vision d'un troisième album qui symbolisera cette renaissance, et cette fois de mon envie d'intégrer un nouveau membre à la batterie. C'était indispensable pour moi de prendre cette décision et ce le fût aussi pour mon acolyte simplement parce que pour le second album "Ad Absolutam Essentiae", j'avais officié à la batterie alors que pour le premier j'avais travaillé sur un logiciel pour la créer, et suite à ça, il nous était impossible de retourner à une fausse batterie.
J'aurai pu retourner derrière les fûts, mais je sentais qu'il était aussi temps pour Litanie d'avaler un troisième pilier, et il ne fallait pas que ce soit n'importe qui ! Ne connaissant pour ainsi dire personne dans le milieu, j'ai demandé à F. Désolation si il pouvait s'occuper de cette tâche, et son choix s'est alors très vite tourné vers Tr
ĕze que nous pouvons maintenant compter comme notre nouveau et troisième Frère ! C'est au cour d'une soirée vraiment chargée et particulière que nous avons fait plus ample connaissance et scellé son intégration.
L'album "In Nomine Humana, Tenebris" a été réédité, en sera-t'il de même pour "Ad Absolutam Essentiae" et la démo split "Cadavres" avec le groupe Désolation ?

"Ad Absolutam Essentiae" qui sortira chez Non Posse Mori Records début 2020 sera même la seule édition physique existante. Et pour ce qui est de "Cadavres", sa réédition n'est pas au programme mais ça serait vraiment un privilège de pouvoir en voir une un jour, si un label est preneur pour une possible réédition !

Litanie possédait son propre label Unlight Order Productions, qu'en est-il ?

En réalité, c'était le label que F. Désolation avait créé pour supporter la scène underground pour le Metal Extrême et je me suis proposé ensuite de l'aider un peu. Aujourd'hui le label n'est plus actif, mais cela n'est pas étonnant, ce genre de projet ne peut plus tenir debout avec ce nouveau monde, surtout lorsque l'on voit des labels fermer boutique alors qu'ils ont une certaine notoriété dans le milieu et ce depuis des années. On pourrait faire ça pour l'intégrité, pour la cause, mais je suis sûr que même en filant des productions gratuitement, personne n'en voudrait parce que ce ne serait pas des groupes disponibles sur plateformes numériques.

Parlons maintenant de l'actualité du groupe, est-ce qu'un nouvel album est prévu prochainement ? Si oui sera-t'il toujours dans la même veine que "In Nomine Humana, Tenebris" ?
Avec la renaissance de Litanie, nous avons prévu un troisième album en effet ! Il est actuellement en état de concept et musicalement fœtal, mais il doit représenter l'étendue de nos visions du monde spirituel, et poser l'architecture que nous lui imaginons. Ce sera un album très travaillé conceptuellement et nous prendrons le temps qu'on nous accordera.

En revanche, je ne saurai te dire si il sera dans la même veine que le premier, ou même du deuxième qui est déjà très différent. Par contre, je peux t'annoncer que je ne serai plus le seul à composer les guitares, F. Désolation s'y collera aussi ! C'est également un choix novateur de ma part, j'adore sa composition, et je souhaitais vraiment que Litanie soit maintenant un partage total et sans concession, je lui dois ça. Il sera également au chant à mes côtés.
F. Désolation a plutôt comme principales influences les Légions-Noires, le Concilium et la scène toulonnaise, la scène puriste française, tandis que les miennes sont plutôt tournées vers la scène scandinave. J'ai hâte que nous commencions à vivre nos nouvelles expériences et à composer à 3 concrètement, le résultat de ce partage sera ce qu'il doit être !

Est-ce que le groupe sera toujours un groupe de studio ou est-il envisageable qu'un jour nous puissions voir le groupe jouer en live ?
Non je pense que Litanie sera toujours un groupe "studio" même si nous sommes loin d'être du genre à mettre les pieds dans un studio ! C'est un projet qui est bien trop personnel et intimiste pour être retranscris par nous-même en live et capté par le publique comme il se doit et dans les conditions adéquates. Tu sais, lorsque tu records un opus, tout est unique, la prise de son, l'ambiance, ton état d'esprit, les autres "choses" qui sont susceptibles de s'inviter et d'imprégner la musique, etc... Il est alors parfaitement impossible de retranscrire exactement ton opus dans son essence, ou alors il faut accepter de constamment de reproduire, ou plutôt détruire je dirai, tes morceaux au fur et à mesure des lives.
Mais juste avant de terminer le second album, nous en avions parlé ensemble, et nous nous étions dit que si un jour nous avions vraiment le besoin de jouer en live, ce serait pour un seul et unique concert, et ultra privé de façon à ce que le comité restreint puisse vraiment participer à ce qui se passerait et que l'expérience soit singulière.

As-tu vu le film "Lords of chaos" ? Et quel est ton opinion sur ce qu'est la scène Black Metal aujourd'hui ?
Oui j'ai vu "Lords of Chaos". J'ai hésité très longtemps à le regarder car tu sais quand toutes ces histoires sur Burzum et Mayhem entre-autre ont été des moteurs à ton imagination d'ado et à ton attachement pour le Metal Extrême et plus précisément pour le Black, à tel point que sans ce folklore qui te rappelle tes débuts, tes découvertes de tout cet univers et cette puissance qui s'en dégage, tu pourrai avoir peur de ne plus aimer cette musique, bah tu hésites à regarder ce genre de film qui pourrait tout pourrir. Au final j'ai passé le cap de regarder la bande-annonce. Les teintes, les ambiances et le rythme qui avaient l'air de s'en dégager ne me déplaisaient pas, alors j'ai aussi passé le cap de le regarder. Au final, au risque de faire rager les true du cul, j'ai beaucoup aimé ce film, non pas justement parce que les personnages sont mal joués ou que certains détails ne sont pas vrais, mais bien parce que ça ne m'a pas détruit l'imaginaire que mon esprit d'ado avait créé autour de ce folklore. J'ai apprécié non seulement de me rendre compte que presque tout collait à ma vision de ces événements, de ce que j'en avais lu ou entendu, mais aussi que les ambiances dégagées par le film me replongeaient vraiment et profondément dans celles que je vivais en découvrant le Black Metal plus jeune. Donc tu l'auras compris, je ne partage pas du tout l'opinion de ceux qui veulent juste entretenir leur petite image de true méchant en scandant que ce film est une merde parce que tel détail n'existe pas ou je ne sais quoi, ce qui m'a importé était que l'esprit presque puéril et l'atmosphère ultra tendue de l'apparition de cette scène et les conditions de son essor soient retranscris.

Mon opinion sur la scène Black d'aujourd'hui... Et bien je n'en sais rien, c'est une question qui revient régulièrement dans les interviews que je peux lire, ce qui montre bien qu'il y a un soucis. Au fond, je pense plein de trucs et en même temps rien de tout ça, parfois certaines choses me gonflent, et puis 1h après je me dis que je m'en branle totalement que la scène soit une chose ou une autre ou qu'elle subisse des histoires ci et là, ça ne m'empêche pas du tout de vivre au fond. Au final je peux juste te dire qu'il y a déjà bien des années que je ne m'occupe plus du tout de savoir ce qui s'y passe, que je découvre peut-être 3-4 pauvres albums par an, parce qu'il faut être honnête je préfère un millier de fois écouter un "Pure Holocaust" d'Immortal que n'importe quel autre truc d'aujourd'hui, et puis qu'à partir du moment où je peux composer pour mes projets et que ça puisse sortir en format physique un jour par intérêt personnel, et surtout qu'on m'emmerde pas quand j'écoute les groupes qui m'ont toujours influencés et qui ne seront pour moi jamais inégalés, tout va bien !
Pour en dire quelque chose quand même, je vais philosopher un peu. Tout dans ce monde subit une apparition, une croissance et une disparition. Le philosophe grec Anaxagore disait : "
Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau", ce dont Lavoisier s'inspira pour dire "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme", ce qui est plus connu. Je pense qu'il faut accepter le fait que le Black Metal, étant un produit de plusieurs styles différents et d'un besoin musico-social à une période précise dans un contexte précis, ait eu son moment initial de pureté, son heure de gloire, mais aussi sa transformation et peut-être bien sa fin, ce qui arrivera tôt ou tard. Ce monde dépend de cycles, tout fonctionne de cette façon, et la musique également. D'ailleurs soit dit en passant, quand tu assimiles ça, tu fait un pas vers l'acceptation de la mort.
Bref, le Black Metal ça existe depuis presque 40 ans, c'est quoi temporellement 40 ans, quedal... il y a des choses plus transcendantes et bien plus importantes qui n'ont pas d'âge, qui ont toujours existé, et auxquelles il faut se reconnecter. Le Black Metal est une chose éphémère comme presque tout ici bas, ce n'est qu'une clé parmi tant d'autres permettant d'accéder à des choses spirituelles de par son essence, les sujets abordés et la musique en tant que tel, c'est ce qui faut garder essentiellement, car on ne peut que devoir accepter sa transformation, voire sa disparition, c'est comme ça. Je sais que certains diront qu'il faut aussi qu'il y ait plus de Blackeux intègres qui se crachent dans les mains pour pondre du Black nineties, mais avec regrets nous sommes en 2019, les ambiances géopolitiques et sociales ne sont plus du tout les mêmes, la vie n'est plus du tout la même ! Les précurseurs du Black ne s'inspiraient pas des mêmes fléaux sociaux ni des mêmes groupes que les générations d'aujourd'hui, et moi le premier. Les inspirations de Mayhem, c'était les Rolling Stones, Venom et Tangerine Dream, les inspirations des groupes de Black aujourd'hui, ce sont des groupes de Black, donc du réchauffé, ce n'est pas un reproche c'est un constat, et je fais partie de ces dernières générations d'ailleurs, je l'assume. La façon d'enregistrer les morceaux et le matériel d'enregistrement aussi a changé, etc...
Très simplement, puisque tout a changé, il n'y a rien d'étonnant à ce que le Black Metal ait changé !

Bon et bien voilà... notre entretien se termine là, je te remercie d’avoir répondu à mes questions pour Extreem Sound Webzine,
comme d'habitude je laisse la parole à mon invité donc si tu as un message à faire passer...
Et bien merci encore à toi d'avoir entrepris d'en savoir plus au sujet de Litanie et de l'esprit de ses membres, et je conseille aux curieux d'aller sur la page Facebook et le Bandcamp officiel pour suivre le parcours musical et spirituel de Litanie !- Gryp / LITANIE -

Interview avec le groupe français de death metal Fire Wheel

Crédit photo :Underwill

Entretien avec François du groupe de death metal de Calais/Boulogne sur mer , le groupe existe depuis 2015. Leur premier album est sorti en autoproduction en juin 2019 du nom de IGNITED. Nous voulions en savoir un peu plus sur ce jeune groupe...


- Salut François, peux tu nous présenter ton groupe Fire Wheel ?

Bonjour ! Fire Wheel est un groupe de Death metal originaire de la Côte d'Opale (62). Mais avant tout, c'est quatre potes qui mettent à contribution leurs influences et leur passion pour la musique à un projet solide. Crée en 2015 par Olivier, le chanteur et guitariste (avec un ancien guitariste), rejoins peu après par moi même à la batterie, le groupe s'est beaucoup cherché entre 2015 et 2016 pour au final aboutir au style que l'on pratique aujourd'hui qui est dans la veine de Lamb Of God, Gojira, Dyscarnate, Behemoth et plein d'autres influences majeures au sein de notre musique. Tout cela s'est fait par le départ de notre ancien frontman mais surtout par l'arrivée de Robin à la basse et Victor à la guitare lead. Pendant 2 ans nous avons composé énormément dont la plupart apparaissent sur notre premier album IGNITED sorti en juin 2019. Victor a quitté le bateau au cours de cette année pour des raisons lié à son implication au sein du projet (aucunement humainement, c'est toujours un de nos potes les plus proches aujourd'hui). Aujourd'hui le line-up se complète avec Cedric à la guitare lead.
La musique de Fire Wheel se veut très tranchante avec une atmosphère où l'on se sent tiraillé par des riffs puissant et très lourds mais nuancés par de belles harmonies et des passages plus calmes contrastants avec le reste de la musique, le tout dans un univers qui se veut cohérent.

- Quels sont les thèmes abordés sur l'album ?

Dans ce premier opus, nous abordons des thèmes récurrent dans ce genre de metal. Nous abordons plusieurs problèmes de sociétés qui ont une place importante dans l'opinion publique depuis plusieurs décennies et qui nous tiennent à cœur, comme le rôle des religions et leurs dérives. Des questions philosophiques tel que la vie face à la mort, notre place, en tant qu'Homme dans cette société et d'autres thèmes plus spirituels. Je suis d'accord, ce sont des thèmes assez génériques et peu originaux mais la musique est faites pour dire ce qu'on a au fond des tripes et pour être sincère. Bien que dans IGNITED les paroles soient un peu timides, nous accordons aujourd'hui plus de travail sur des thèmes encore plus engagés pour servir encore mieux nos pensées.

- Avez vous été approchés par un label ? 

Le label est une question qui commence à faire surface dans ma tête. Après avoir sorti un album que l'on juge très réussi pour de l'autoproduction, il faut passer à l'étape supérieur en se plaçant dans une structure stable dans laquelle nous allons pouvoir évoluer. Je suis rentré en contact avec Music-record, un label metal que m'a conseillé mon ami Vincent de chez Black River Sons. Ils ont trouvé intéressant notre album et souhaitent nous rencontrer début 2020 pour nous faire signer un contrat chez eux. L'avenir sera la réponse à cette question.

- Vous avez fait la finale internationale du tremplin musical Imagine de Maastricht, tu nous raconte cette experience ?

Imagine ! Quelle expérience magnifique ! Pour remettre un contexte, Imagine est un tremplin amateur réservé au 13-21 ans. Nous nous sommes inscrit en 2018 et avons été sélectionnés à la finale des Hauts-de-France pour représenter la région à la finale nationale à Paris au mois d'Octobre 2018. Avant cela, nous avons eu un accompagnement scénique sur un week-end (Bilan Scénique Artistique). Nous avons été désignés lauréats (une sorte de 2e place) à Paris. Nous avons donc été faire quelques dates à Zagreb en Croatie dont une à la finale nationale Imagine croate en décembre 2018. Ce fut pour ma part le meilleur week-end de ma vie. Partir en avion si loin de chez nous pour jouer plusieurs concerts avec son groupe de musique, vivre des rencontres, faire des bonnes soirées remplis d'anecdotes et tout cela pour représenter la France, c'est une chance inouïe. En septembre 2019, le groupe Neptune Quartet (avec en son sein le guitariste de Kassoghta, Martin) sélectionné pour représenter la France à la finale internationale à Maastricht s'est désisté et nous avons donc été choisie pour les remplacer. 4 gros jours de rencontres, d'ateliers, d'enregistrements, d'interviews, de visites, de répétions pour aboutir à une finale où chaque groupe devaient donner le meilleur de lui même en seulement 10 minutes de set. Nous n'avons pas gagné de lots mais nous avons tellement gagner plus au final !

- Vous allez faire quelques dates en janvier question de bien commencer l'année, dans quelles villes jouerez vous ?

En janvier nous allons jouer le 18 à la Crypte à Calais aux côtés de Deicyfer, le 25 au Chop'n'shop à Hazebrouck aux côtés de November et Contrast et le 31 à la Bratcave à Lille aux côtés de Virgil et Contrast.

- Quels sont vos objectifs pour 2020 ? je crois que vous préparez un Ep, tu peux nous en dire plus?

Encore une fois, nous voulons mettre encore plus le paquet pour l'année suivante. L'année 2020 sera avant tout marqués pour de notre sélection au Triple A. Il s'agit d'un accompagnement d'un an organisé par les 4Ecluses et JMACO visant à accompagner un groupe amateur dans leurs projets artistique en leur fournissant un accès illimité à du matériel, un studio d'enregistrement pour maquetter, un studio de répétition et tout ça, autant que l'on souhaite. Il y aura plusieurs résidences dans la salle de concert. Nous pouvons faire appel autant que l'on veut à des professionnel pour bosser toute les thématiques lié à la carrière d'un groupe, que sa soit la technique, l'artistique, la communication ou que sais-je encore ! Des concerts sont également prévu pour nous dans toute la région, ça peut être le Poulpaphone, comme les Nuits Secrètes ou encore des premières parties dans n'importe quelle salle de la région. Tout cela sera vu en temps et en heure. Un concert sera prévu aux 4Ecluses en première partie d'un groupe de notre choix. Grosse année de perfectionnisme de ce point de vue là.

Nos objectifs sont de défendre IGNITED un maximum à travers le plus de concerts possibles que sa soit en festivals ou salles. Un concert en première partie de Black Bomb A est d'ors et déjà prévu en octobre à Boulogne-sur-mer. Dernier objectif, la sortie d'un nouvel EP sur lequel nous bossons déjà depuis deux mois. Un format plus court pour se concentrer encore plus sur sa qualité musicale, de production, ses textes et pouvoir le défendre le mieux possible. Dans le lot, un guest de très haute qualité. Qui donc ? Suivez le groupe, et vous le saurez bien assez tôt !

- Vous êtes originaire de Calais, comment se porte la scène metal dans ton secteur ?

Il faut se rendre à l'évidence, il y a beaucoup plus d'offre que de demande en terme de metal. Si l'on ne se fais pas un bon réseau, on a aucune chance de défendre son groupe. Bien que la mode du tribute band soit de retour. Dans le nord de la France, la hype est au Do It Yourself et donc la tendance dominante est celle du Hardcore et à la course à celui qui a le plus gros manche de guitare avec le Djent, le deathcore et tout ces styles de lourdeur intense. Il y a néanmoins une grosse scène grind et slam death fidèle représenter par le Dreamer Fest et on voit aussi un grand intérêt pour le retour au source du black metal avec In Hell ou Day Of The Beast et une volonté de l'incorporer à du metal moderne comme nous essayons de le faire ou comme le font très bien les talentueux Virgil.

- Bon et bien voilà notre interview se termine, Je te remercie d'avoir répondu à mes questions et comme la tradition du webzine le veut, je te laisse la parole pour finir cet entretien...  

Le mot de la fin ! Persistez et continuez à allez aux concerts à côté de chez vous, 5euros le PAF c'est pas cher et ça aide énormément les groupes et quand c'est gratuit c'est encore moins cher ! Faites vivre la scène sans la tuer, je pense à tout les bars qui ne payent pas les groupes ou peu. A toute ces politiques du passé qui mettent des bâtons dans les roues de la culture, qui limitent les cafés concerts ou qui les font fermer, allez mangez vos grands morts. Les autres, respectez vos grands morts... et écoutez du Fire Wheel, ça guérit du cancer il parait.




1.Open Your Mind
2.The World Is Rotting Inside
3.Ignited
4.Fight
5.Passing Rain
6.Heaven
7.Laying On A Bed
8.Night Of The Dark Thoughts
9.Longway
10.Ashes
11.Agony (bonus track)


Plus d'infos sur le groupe :






Interview avec Clément de Creeping Fear



Interview avec Clément du groupe Creeping Fear, nous voulions avoir des nouvelles du groupe depuis leur dernière sortie d'album qui date de 2017....


- Salut Clément, tout d'abord je te remercie de donner un peu de ton temps pour répondre à mes questions...

Pas de problèmes c'est toujours un plaisir !

- Depuis votre dernier album "Onward to Apocalypse" sorti en 2017 sur le label Dolorem , le groupe a beaucoup tourné et a ensuite donné peu de nouvelles ...

Oui nous avons enchaîné les dates suite à la sortie de l'album pendant presque un an et demi. Suite à ça effectivement nous avons eu quelques remaniements dans le line up et pris un peu de temps pour composer. Les mois sont passés vite !!


- Vous avez donner corps et âmes pour défendre "Onward to Apocalypse" lors de vos concerts, globalement comment le public a réagi ?

Plutôt positivement, l'album a été bien reçu les retours ont été positif lors des concerts et nous prenons toujours du plaisir à jouer les chansons de l'album! 

- Théo le nouveau batteur a rejoint le groupe, comment l'avez vous recruter et que s'est il passé avec l'ancien batteur ?

Oui effectivement Théo a remplacé Gabriel qui avait la volonté de s'investir dans d'autres projets après ces quelques années avec nous ! Concernant Théo c'était une connaissance de connaissance, on a pris contact avec lui le courant est bien passé, quelques répètes plus tard il était officiellement avec nous! C'est un gros bosseur qui prend le temps de s'approprier les morceaux, c'est un réel plaisir de l'avoir avec nous.

- Si je ne me trompe, vous travaillez actuellement sur un nouvel album, peut tu m'en dire plus ?

Oui tout à fait, je ne peux pas dire grand chose pour le moment, mais un album est prévu pour fin 2020 dans la ligné du précédent. Plus extrême plus sombre. 

- Des projets pour 2020 ?

Oui enregistrer le prochain opus et préparer la promotion les concerts qui suivront la sortie ! L'année 2020 va être très chargée !!

- Peux tu me parler des influences musicales des membres de Creeping Fear ?

Nous sommes tous les quatre influencé par le metal extrême évidemment black, death, thrash sous toutes ces formes. Après nous écoutons pas mal de chose à côté, rock, musique classique... je suppose que ça nous influence forcément, même si nous ne nous en rendons pas compte. Pour te citer quelques groupe qui tournent pas mal dans ma playlist en ce moment : Mardom de Darkned Nocturn Slaughtercult, Only Death can Save you de Beheaded et une découverte Temple of Void l'album lords of Death tourne régulièrement !

- Un petit mot sur la scène Death metal en France actuellement ?  y a t'il des groupes que tu recommanderais ?

Plutôt dynamique plein de groupe émergent et arrivent à se faire signer, il y a un réel engouement et c'est plaisant à voir ! Côté groupe français je recommence chaudement le dernier Towering et le dernier Kaabalh dans deux style différents mais tout aussi efficaces !!

- Bon et bien voilà notre interview se termine sur ces lignes, Je te remercie d'avoir répondu à mes questions, comme la tradition du webzine le veut, je te laisse la parole pour finir cet entretien...  

Merci à toi pour cette interview et merci à ceux qui nous soutiennent, du très lourd arrive pour 2020 stay tuned !

Plus d'infos sur Creeping Fear :




Catalyst - Interview avec Jules Kicka.


Formé officiellement en début 2017, Catalyst est une jeune formation de Death Metal français, trouvant son origine en la personne de Jules Kicka.
Le groupe a sorti son premier album le 14 juin dernier sur le label Great Dane Records et depuis ne chôme pas entre concerts, clips, etc ... entretien avec Jules chanteur et guitariste du groupe ...

- Salut Jules, pour commencer cette interview, peux-tu présenter ton groupe pour ceux qui ne le connaissent pas encore ?

Salut ! Je fais partie du groupe Catalyst, qui est un groupe de Death technique provenant de Lorraine. On s’est formé début 2017, donc ça va faire 3 ans que le groupe existe, et nous avons à notre actif un EP sorti en 2017 et un album sorti il n’y a pas longtemps ! Notre musique est destinée aux fans de Nile, Obscura, Opeth…

- Votre premier album intitulé "The Great Purpose Of The Lords" qui est sorti le 14 juin dernier a été signé par label Great Dane Records,
Comment avez-vous réussi à être signé aussi vite par un label reconnu dans le milieu du metal dans notre hexagone ?

Après avoir fini de produire notre album, nous avons commencé à rechercher un label pour sortir celui-ci. On a eu plusieurs propositions, mais la plus intéressante se trouvait chez Great Dane Records, et ça nous faisait plaisir de signer chez un label comme ça, car nous aimons beaucoup leur roster death metal. Raph appréciait notre musique et était d’accord pour nous signer, ce que nous avons accepté ! C’est vraiment cool pour nous d’avoir le soutien d’un label pour la distribution de l’album, on est très content de bosser avec lui. 


- Peux-tu nous dire quelles sont les sources d'inspirations, quelles sont les thèmes abordés et qui écrit les textes dans le groupe ?

Je n’ai pas vraiment de source d’inspiration à proprement dit, j’aime beaucoup composer, ça fait partie de ce que je préfère dans la musique, donc dès que j’ai 5 minutes, au lieu de faire des covers ou autre, je passe mon temps à composer ! Après si tu parles en termes d’influence, mes principales influences ne s’entendent pas forcément. Ma plus grosse influence est Iced Earth, ensuite j’aime également beaucoup ce que font Opeth, Nile, Dying Fetus…
Les textes parlent d’une histoire que j’ai inventé et écrite, justement sur le personnage du « Catalyseur ». Chaque titre de l’album parle d’un passage de cette histoire, et l’album constitue un premier chapitre, la suite de l’histoire sera racontée dans de futures productions. Si tu regardes le livret de l’album, tu verras que non seulement tu as les paroles, mais en plus tu as un texte par chanson qui t’explique à quel moment de l’histoire on se situe et ce que le morceau représente.

- L'artwork de "The Great Purpose Of The Lords" est magnifique, peux-tu nous expliquer ce que signifie ces 9 personnages exactement ?

Chaque personnage représente un des sages de l’histoire. Mais pour comprendre qui ils sont, il faut d’abord que je t’explique l’histoire de l’album. 
« The Great Purpose Of The Lords » raconte la séparation entre 8 entités célestes toutes puissantes et leur Maître, nommé le Créateur. Du fait de cette désunion, ils partent à la recherche d’un nouveau Tout-Puissant. Cette personne se trouvera au sein d’un Catalyseur que ces sages doivent rechercher. L’objectif est de retrouver l’équilibre perdu depuis la disparition du Créateur et de contrer les desseins maléfiques de ce dernier, qui désire devenir seul maitre sur l’univers. 
Le personnage au milieu représente donc l’Élu en train de devenir le Catalyseur, et les 8 personnages autour de lui sont ces 8 sages.



- D'ailleurs l'artowrk a été confié à un artiste qui n'est pas inconnu, je me trompe ? ....

Effectivement, l’artwork a été réalisé par Vincent Fouquet de Above Chaos qui est effectivement reconnu dans le milieu. Il a travaillé avec beaucoup de grands groupes, comme Kataklysm, Inquisition, Kampfar, Meshuggah… On adore sa façon de travailler et son style, on était sûr que son travail collerait avec l’univers de Catalyst. On l’a donc contacté pour savoir s’il serait intéressé par notre album, et il a beaucoup aimé l’histoire de l’album, ça l’a beaucoup inspiré pour faire cet artwork, qui est en total accord avec ce que raconte les textes.

- On a l'impression que tout va très vite pour Catalyst, un album signé par un label, des clips, des concerts un peu partout en France et à l'étranger,
je suppose que vous n'allez pas en rester là ....

Absolument pas, on travaille sans cesse sur la suite pour emmener le groupe plus loin. On essaye d’avoir un maximum de dates pour 2020, plusieurs dates seront annoncées bientôt, et on va bientôt produire de nouveaux clips. En ce moment, on travaille beaucoup nos futurs shows, pour améliorer notre son, notre présence scénique etc. Ce sont des éléments importants pour avancer ! 

- Il paraîtrait que vous bossiez sur le prochain album, tu nous en parles un peu ?

C’est vrai, on est en train de composer le prochain album, qui avance plutôt bien ! Il sera dans la continuité de « The Great Purpose Of The Lords », racontant la suite de l’histoire. Ce sera un album très riche je pense, tout en étant plus concis que le précédent. Il sortira en 2021, soit deux ans après le premier album. 

- Tu joues également dans un autre groupe de Death (Nihilism) qui est, au passage, aussi signé sur le label Great Dane Records…

Oui, et on vient de sortir notre album « Apocalyptic Fate » il y a quelques semaines. Je le conseille à tous les fans de death old-school, c’est un super disque je suis très fier de ce qu’on a accompli avec cet album.

- Bon et bien voilà notre interview se termine sur ces lignes, Je te remercie d'avoir répondu à mes questions, comme la tradition du webzine le veut,
Je te laisse la parole pour finir cet entretien...


Merci beaucoup pour tes questions, c’est toujours un plaisir de parler du groupe et de raconter ce qui l’entoure. À bientôt !




NECROWRETCH - L'entretien avec Vlad chanteur et guitariste du groupe




NECROWRETCH sortira son nouvel album intitulé "The Ones From Hell" le 14 février prochain via le label Season Of Mist, l'occasion de cette actualité pour m'entretenir avec Vlad pour discuter un peu de l'album....


Salut Vlad, alors ça y est le nouvel album de Necrowretch va sortir dans peu de temps....


Salutations ! Après une longue préparation notre futur album « The Ones From Hell » sortira le 14 février 2020 chez Season of Mist. Des titres sont déjà en écoute et l’album est disponible en preorder.

Necrowretch abordait sur l'album "Satanic Slavery" des thèmes en rapport avec l’histoire et la religion, est-ce toujours les thèmes que vous abordez sur "The Ones From Hell" ?

C’est toujours le cas avec cette fois un thème plus axé sur le monde oriental présenté sous son visage le plus diabolique, que ce soit dans l’artwork ou dans les textes.

Tu disais il y a quelques temps que tu était en état de transe au moment d’enregistrer un album de Necrowretch, as tu ressenti cet état en enregistrant cet album? 

Oui c’est comme une sorte de voyage dans une dimension des plus noires. J’ai un casque sur la tête avec le son poussé au maximum qui me broie le cerveau d’ondes malsaines. Je hurle dessus des heures durant, je m’infliges des sévices corporels, je tourne dans la cabine le regard dans le vide en vomissant des phrases sataniques. J’ai un sentiment de pouvoir créer et tordre la musique, presque comme si je la tenait entre mes mains, c’est quelque chose d’absolu, une sorte d’orgasme musical. Durant ces heures nous laissons le micro enregistrer tous les sons et pas seulement les parties de paroles. Par la suite nous utilisons tous ces petits sons dans l’album pour renforcer le coté malsain de l’œuvre.

Le huitième titre de ce nouvel album se nomme "Necrowretch", quel est la raison d'appeler ce titre du même nom que le groupe? 

J’ai composé cet album dans l’ordre dès le départ. Il y avait clairement un désir de séparer le début de l’album avec une sorte d’acte 1 bien défini et d’acte 2 un peu plus expérimental, les 2 actes correspondant aux 2 faces du vinyl. Une fois arrivé sur le dernier titre j’ai senti un besoin de terminer l’album sur la plus bestiale et inhumaine création possible, le titre Necrowretch s’est donc imposé comme une parfaite synthèse de ces éléments. Musicalement c’est un clin d’œil à ceux qui nous suivent depuis le début car ce titre est très influencé par notre toute première démo parue il y a plus 10 ans de cela.

La pochette de "The Ones From Hell" est trés differente des autres albums de Necrowretch et le nom du groupe n'y apparaît pas,  y a t'il une raison particulière?

Nous n’avons jamais cherché à être un plagiat de nous même, c’est très important pour nous de créer la surprise que ce soit sur le plan musical ou visuel. Nous ne nous sentons pas liés à un producteur ou un artiste en particulier. Au contraire il est très enrichissant pour nous de voir comment tel ou tel artiste peut représenter le monde de Necrowretch. L’album étant baigné dans une ambiance orientale dès sa création, nous avons également cherché à pousser à l’est dans le visuel et Stéfan Thanneur à su sublimer ce désir. 

Avec toutes ses années maintenant, vous avez réussi à vous faire une solide réputation sur toute l'hexagone et en dehors des frontières, justement avez vous plus de reconnaissance dans d'autres pays ou justement plutôt ici en France ?

C’est à peu près équivalent, il y a une grosse fan base ici en France mais également dans d’autres pays d'Europe ou d’Asie.

Le line up du groupe est il toujours le même ou y a t'il eu des changements depuis « Satanic Slavery » ?

Le line up à été modifié après la tournée de Satanic Slavery. L’album a donc été enregistré avec le line up suivant : Vlad (guitares, chant), Ilmar (batterie, percussions), Wence (guitares, basse). Pour ce qui concerne le live Pierrick nous à récemment rejoint à la basse et sera présent sur les futures dates du groupe.

Avez vous prochainement prévu des dates de concerts ? vous verra t'on à des festivals en 2020 ?

Nous serons à l’affiche du Hellfest le vendredi sur la scène Altar. D’autres dates en France et à travers le monde seront annoncés prochainement.

Je te remercie d'avoir répondu à mes questions, comme la tradition du webzine le veut, je te laisse la parole pour finir cet entretien...

Rendez-vous en enfer !


Entretien avec Aleevok du projet Belore



Entretien avec Aleevok de Belore, one man band de Black Metal Epic qui sortira son premier album en janvier...
- Salut Aleevok, peux tu nous présenter ton projet Belore ?
Bonjour à toi, Belore est un projet de black metal épique/atmosphérique solo que je prépare depuis maintenant 3 ans, et que je réalise dans son entièreté : c'est-à-dire de la composition, à l’enregistrement de tous les instruments et la voix, en passant par le mixage, le mastering et la plupart du graphisme. J'ai pensé ma musique comme un voyage au sein de terres oubliées, où la nature y a une place prépondérante. J'y raconte plusieurs histoires au sein d'un univers médiévale fantastique entouré de batailles épiques et un peu de magie.


- En écoutant le titre "The Return of the Fallen Heroes", on se dit tout de suite qu'on a enfin notre Summoning français...

Merci de la comparaison, j'avoue n'avoir pourtant jamais cherché ce rapprochement. Les influences sont venues naturellement (notamment en terme de rythmique/batterie), mais le reste de l'album varie un peu tout de même. Certains titres sont plus folk, d'autres avec des changements de rythme et de tempo, ou alors, dans des ambiances forestières et acoustiques un peu à la Moonsorrow. J'essaie de ne pas tomber dans le piège du "Summoning like", cela n'apporterait pas grand chose ni à moi, ni aux fans du genre. Je lis beaucoup de rapprochement avec le projet américain de Caladan Brood, cela me fait vraiment plaisir car c'est peu ce groupe là qui m'a motivé à me lancer dans Belore.

- Chaque titre de l'album raconte une histoire: un monde où paysages, magie et histoire médiévale se côtoient, d’où vient ton inspiration?Cela fait des années que je baigne dans l'univers médiéval. Dans son aspect fantastique au sein de Darkenhöld, mais aussi historique, pratiquant le combat médiéval depuis bientôt 4 ans. Je suis donc très imprégné d'histoires et légendes anciennes. De plus, vivant dans le sud de la France, j'ai la chance d'avoir le massif alpin à portée, pouvant faire ainsi de longue balades en haute montagne dans des paysages très inspirant. Bien sûr, les univers littéraires, cinématographiques ou vidéoludiques rentrent aussi en jeu, mais je ne m'inspire aucunement de l'un d'eux directement.

- Qu'est ce qui selon toi différencie Darkenhöld groupe avec lequel tu joues également à Belore?
Pas mal de choses en fait. Pour commencer, même si je fais partie intégrante de Darkenhöld depuis ses débuts, je conserve un statut de musicien live, ne prenant donc pas part à la composition. Le grand talent d'Aldébaran permet au groupe d'avoir des titres très variés, ajoutant des touches de heavy ou même de thrash au style black de base. Pour Belore, il s'agit d'une musique plus atmosphérique, où la construction et la mise en place des ambiances se fait de manière très méthodique en prenant son temps. Les paroles sont étroitement liées à la musique donnant un aspect plus contemplatif au projet. J'ai vraiment pensé chaque musique comme une peinture représentant un lieu, une scène où se déroule une action ou une histoire épique, parfois nostalgique.

- Tu as signé chez Northern Silence Production, quelque part ce fut une évidence pour Belore non? sachant que le label a signé des groupes tels que Saor, Caladan Brood, Seder, Forlorn Citadel ou encore Belenos....

Je vois ça plus comme une grande opportunité plutôt qu'une évidence. A la base, je ne pensai pas recevoir de réponse de la part d'un label, j'ai donc toujours envisager de sortir cet album en auto-production. Northern Silence Production était mon objectif ultime et rêvé, c'est en effet le label qui colle le mieux à mon projet. J'ai donc été extrêmement heureux quand j'ai reçu le retour positif de la part de Torsten (dirigeant du label) qui, depuis nos premiers échanges, m'accompagne avec enthousiasme pour préparer au mieux la sortie de l'album. Je n'espérais pas une telle aide, et pouvoir sortir mon projet aux côtés des groupes qui m'ont influencés est une grande fierté !


- As tu enregistré l'album "Journey Through Mountains and Valleys" toi même ?


Oui, comme précisé plus haut, j'ai effectué tous les processus moi même. Je me suis monté un petit home studio pour l'occasion, chez moi, et j'ai usé de mes connaissances en son et audiovisuel pour réussir au mieux l'enregistrement et le mixage. Cela a été un peu difficile, concernant les voix notamment, mais je suis plutôt content du résultat. C'était une première pour moi (excepté le mixage, ayant déjà réalisé celui de l'album "Castellum" de Darkenhöld) mais je pense réitérer l'expérience si nécessaire.


- Après la sortie de l'album qui aura lieu le 24 janvier, sachant que Belore est un one man band; verront t'on tout de même ce projet en tournée ou jouer en live dans quelques festivals avec des musiciens additionnels ?

C'est une très bonne question, que je commence déjà à entendre régulièrement (alors que l'album n'est pas encore sorti). Pour le moment ce n'est pas au programme, mais si il y a un réel enthousiasme autour de mon projet et une véritable demande (pas deux dates par ci par là), je me pencherai sérieusement sur le sujet. Je fais du live dans de nombreuses formations depuis plus de 15 ans maintenant, je connais l'investissement que ça demande quand on veut faire quelque chose de vraiment solide. Si je me lance dans cette aventure un jour, cela demandera beaucoup de préparation pour trouver le bon line-up et des conditions scéniques correctes pour retransmettre au mieux l'univers de Belore en live.


- Que penses tu de la scène actuelle de Black metal en France ?


Beaucoup de positif, de plus en plus de bons projets explosent et sont reconnus à leurs juste valeur. Il suffit juste de lire les commentaires sur certaines chaines YouTube spécialisés où la communauté étrangère salue l'émergence de groupes français et leurs qualités. Il y a des labels qui travaillent d'arrache-pied pour faire connaitre la scène française à l'international, je pense notamment aux Acteurs de l'Ombre (LADLO) pour cité le plus connu à mon goût, mais aussi d'autres associations qui se battent pour faire vivre la scène locale. La scène black en France est assez ancienne et de qualité, certains vieux groupes reviennent sur le devant de la scène (je pense notamment à Gorgon, venant de ma ville natale), ce qui est plutôt bon signe pour le style.



- Voila notre interview touche à sa fin, merci Aleevok d'avoir donné un peu de temps pour répondre aux questions du webzine, comme le veut la tradition, je te laisse le mot de la fin si tu as un message à faire passer...


Merci à mes amis et proches qui ont réussi à me motiver pour que ce projet voit le jour, à Torsten de Northern Silence de croire en ma musique, et à Extreem Sound pour m'avoir accordé cet interview, en espérant que les auditeurs seront satisfait de l'album dans son intégralité. Ce projet est vraiment très personnel et je réussi à prendre toujours autant de plaisir à écouter mes titres même au bout de la millième fois, j'espère qu'il en sera de même pour vous !  Et continuez à supporter la scène black metal, surtout française.